"Les impasses, les grands espaces, mes bras connaissent"

"A l'avenir, laisse venir, laisse le vent du soir décider"

lundi 28 février 2011

Dans la lumière du dimanche

Il y a qu'on ne s'était pas couché
que nous ne voulions dormir.
Il était 9heures, l'instant pour ressortir
Le soleil attendait, ce petit monde tournait
Et au bout de la rue tous nous attendaient.

Petites photos typiques de la vie quotidienne, prises dimanche matin.

                        



mercredi 23 février 2011

Une semaine !



Récapitulons un peu ces derniers jours, au-delà des pensées vagabondes et du flou, ils furent enrichissants. Dimanche matin, réveillé à 7heures puis 10 heures contre mon gré par le clocher de la grande Eglise kitsch (crucifix rouge clignotant à son sommet la nuit) proche de chez moi. Bizarrement d’humeur fraîche, c’est sous un beau soleil que je me dirigeais vers      la vieille ville.


Suivre une longue artère où s’enfilent des dizaines de minuscules boutiques, leur attirail rutilant s’étalant sur la route, contempler les dizaines de tour genre « cités » qui se succèdent, voir un morceau de Pudong et admirer le contraste, prendre à gauche, suivre la charmante ruelle embouteillée, s’arrêter pour faire le point. A vue d’œil ça grouille de touristes, tous se rendent dans le même temple et les mêmes boutiques, fuir et vite !

Du coup on se promène, c’est sale mais c’est comme ça, c’est miséreux mais loin d’être moche à voir, bref c’est plein de vie. Du coup me voila trouvant un petit temple plus isolé, avec de vrais pratiquants et à
l’heure d’un rituel : le pied !




















Lundi, premier jour de boulot. Vous imaginez bien, je me pointe trente minutes en avance, le temps de prendre un café sur une artère que je connais déjà bien.  Monter au 28ème en quelques secondes,
admirer le hall d’entrée et un coup d’œil sur la vue, se croire au siège de la NASA.

                                                     Vue du 28eme =>



Ian, un français, parcours commerce classique s’occupe de mes premiers pas, je rencontre mon maître de stage partageant lui aussi notre désormais si commune nationalité. Bons échanges, je travaillerai avec un Brésilien et un Malaysien, absents cette semaine. Formation assurée par une collègue brésilienne, premier meeting de logistique passionnant où je retrouve mes notions, bref du bonheur.  (Bon ceux qui veulent plus de détails sur le travail m’en feront part par d’autres biais bien entendu !).


Alors que je pose deux pieds chez moi, Juan, le Colombien me propose un foot à Pudong. Un taxi plus tard je retrouve de belles sensations, sous le mirage doré que constitue ce quartier. A 5 contre 5 la France écrase l’Amérique du Sud. 

Le Tai Chi du matin à côté du travail=>

samedi 19 février 2011

4




Je profite d’un peu de répit dans ce weekend pour faire un point sur ces derniers temps et en profiter pour poster quelques photos de mon nouveau lieu de résidence.

L’emménagement c’est très bien passé, je vis donc avec 5 personnes : un Français, un Belge, un Allemand, un Italien et un Colombien. J’ai donc pu profiter de ces nouvelles rencontres pour me lancer dans la vie nocturne Shanghaiese, il était temps ! Pub en open-bar, boites, où se mélangent Chinois et expatriés (dont une communauté française très importante).

Sinon, d’autres démarches nécessaires après mon arrivée, inscription à la police, ouverture d’un compte … Je suis donc désormais membre de la « Bank of China » ce qui me donne le droit à une jolie carte bleue (qui est d’ailleurs blanche) avec un lapin dessus, car oui, c’est l’année du « Lapin de métal blanc » au cas où vous ne le sauriez pas ! Calme, raffiné, narcissique, éloquent et persuasif. Diplomate et cultivé, il s'entend bien avec tout le monde, mais préfère souvent à la société le recueillement de la lecture et des travaux intellectuels: Ces choses la, ça ne s’inventent pas.





J’ai rencontré Amanda notre maid, très gentille mais il vaut mieux savoir se débrouiller en chinois pour lui faire la causette.




Panorama fait main et avec powerpoint, je l'intitule: "Vue de ma chambre sous acides"





Autre fait notoire, je décidais d’aller remplir un peu le frigo à Carrefour. Sur mon chemin un hypermarché chinois attira mon attention, je décidais de tenter le coup. Déjà, j’étais le seul non-local dans ce territoire inconnu. Un escalator au milieu tant le magasin était grand. Des dizaines de dégustations, disons une par rayon (quelqu’un se reconnaîtra et va se remémorer avec nostalgie certains souvenirs). Mais surtout les articles. Des oiseaux carbonisés entier, des pattes de poules et autres bizarreries. Autant vous dire que mon panier se remplit lentement. Je trouvais quand même le nécessaire et zappais donc l’idée de poursuivre dans notre géant de la distribution adoré. Un must : les étalages de riz que l’on extrait à la pelle, ne sachant quelle « variété » choisir.

Dernier fait : ici l’arnaque est reine, il faut toujours recompter, se méfier voir même hausser le ton si l’on ne veut pas égarer trop de yuans en route (chauffeurs de taxis, commerçants…). 

mercredi 16 février 2011

Acclimatation

Au petit-dej’ de ce matin, porc au caramel suivi d’un poulet au curry accompagné de nouilles, ce fut divin. Le ventre plein, j’eu du mal à regagner ma chambre !

Comme vous voyez, je m’acclimate. C’est mon quatrième jour sur place et grande nouvelle, j’ai trouvé mon appart’, j’emménage demain. Au 255 Guangxi road, 200001 Shanghai,  si vous voulez m’envoyer des cartes postales ! Dans une coloc de 5, 200 mètres carré en plein centre, avec une grande chambre et un balcon, mais bon je vous raconterai tout ça en détail plus tard. Je serai juste à côté de People’s Square, un des endroits les plus attractif de Shanghai et le plus au centre !



Sinon j’ai pu me balader un peu, découvrir les chinois et rencontrer quelques personnes. Le taxi ne coûte pas plus de 2€ la course, mais j’utilise aussi beaucoup le métro, très pratique et idéal pour se fondre dans la masse locale. Je mange généralement pour moins de 4 euros, des plats chinois accompagnés de bière du pays, de quoi me remplir la panse.






Quelques règles de base :

-Le principal danger vient au moment de traverser une route, mieux vaut suivre à la lettre les indications des agents, sinon votre durée de vie en Chine sera réduite à 24 heures. Malgré leurs indications, certaines voitures et autres motos estiment qu’il pourrait être plaisant de passer justement au moment où des dizaines de personnes sont engagées sur les bandes blanches.





-Beaucoup de chinois maîtrisent peu, voir pas du tout l’anglais. Il m’est donc arrivé de leur montrer ce que je désirais dans mon dictionnaire sino-français, de leur faire de grands signes ou simplement les regarder rire lorsqu’ils m’annonçaient « no english, no english ! ».


-Lorsqu’on attend à une caisse, il ne faut pas s’étonner d’être poussé ou doublé sans impunité par les autochtones. Je me suis vite mis à pratiquer cet exercice avec plaisir. Ce qui est marrant, c’est qu’ils n’imitent pas l’hypocrisie française de la personne qui double. Ils vous passent devant et puis c’est tout. Ils ne feignent pas le moins du monde de ne pas vous avoir vu.


<--  La machine pour évaluer l'employé de banque qui vous sert.







<--L'immeuble dans lequel je vais bosser, au 28ème étage svp !











 
Shanghai sous la brume, 10 heures du matin.

Premier jour

                                       

Le long cylindre ailé, après sa traversée, décide de plonger dans cette mer de nuage. Le poids du pachyderme écrase les roues sur le tarmac. Me voila donc en Chine, l’excitation est à son comble.

                                   
Une fois les formalités douanières ainsi que mon butin récupéré direction les taxis. Le numéro 3. Il ne parle pas anglais mais à la gentillesse chinoise. J’y apprends mes premiers mots par la même occasion : France (faguo) et Cannabis (que j’ai déjà oublié). Il tenait en fait à me raconter les qualités qu’il trouvait à la drogue française. Mon tacot sans ceinture me posa au cœur de la mégalopole qui m’impressionnait déjà. Moyennant 220 Yuan (Une vingtaine d’euros pour 40 minutes de course) je pris congé et découvrait mon hôtel.

La journée fut intense, nouveau téléphone portable + cartes sim, coups de fil pour les visites de collocations, découverte très superficielle de la ville (mais très agréable), carte de transport en commun, visite d'un premier appart'… j’ai même trouvé ma neutrogena, une efficacité à débrider un chinois.

Petit détail, malgré ma proximité avec les tropiques, quelques flocons et un vent assassin étaient au rendez-vous.

Fin de journée, c’est épuisé et vers 10PM heure locale que je sombrais dans les bras de Morphée, dans « l’ancien hôtel particulier qui appartenait au Célèbre truand Du les grandes oreilles, chef de la bande verte, entouré de sept pavillons où logeaient ses maîtresses » (National Geographic Guide) .




Qui êtes-vous ?

Blog Suède: http://etienne-a-umea.hautetfort.com/ Autre activité culturelle: www.monsieurbashung.com